C'est ainsi que pendant mes examens de fin de premier semestre, au max dans l'avancement des peintures, au max dans les révisions, au max dans le minimum d'heures à dormir, au max dans les aller-retours en trains, je croise Max à la gare .
Il me dit qu'il écrit un article sur Gainsbourg pour le journal de son université et me demande si je peux lui dessiner un portrait de lui (Gainsbourg pas Max) pour illustrer l'article.
Je lui dit que je vais voir ce que je peux faire, en ne lui garantissant rien car c'est pas une période idéale. Lui, me fait savoir que si je suis débordé, ça n'est pas grave (le fait que je ne fasse pas le dessin, pas le fait que je sois débordé, suivez un peu).
Je le quitte et pars chez moi tout en sachant très bien que, oui je suis vraiment débordé, mais je vais tout faire pour le faire ce dessin... non d'ailleurs je vais le faire.
Un défi de plus, une grosse pression en plus, mais une pression saine : c'est pour un très bon ami et malgré/bien que/à cause de (je ne trouve pas le bon terme) cela je veux rendre quelque chose qui ne déçoive pas. Alors je crois que je le commence pendant la nuit, puis je le refais, je lui envois par e-mails, puis j'essaye de le réarranger un peu et je lui renvois.
C'est un très bon ami, le genre d'amitié sans condition, c'est à dire que s'il est là pour écouter ou n'importe quoi, c'est pas pour faire acte de présence, c'est parce qu'il en a envie.
Le genre d'amitié où s'il me prête un kilo de sucre, il sait très bien que je ne vais pas en plus lui demander un kilo de moutarde la semaine suivante puis un kilo de sel la semaine suivante et le laisser sans ces ingrédients pendants plusieurs semaines et vice versa, tout ça est métaphorique bien sur.
Et donc, de ce fait, la peur de décevoir est peut être plus importante et la pression aussi du coup.
Tout en étant au max pour les exams je me retrouve en mode "au max à la maison" pour Max (suivez un peu!), ce qui me ravit puisque Défi+Autre type de dessin, se changer les idées, retombée de la pression scolaire.
Je lui envois mon fini (et aujourd'hui je n'en vois que des défauts) pour son article, fort bien écrit.
C'est ainsi, mesdames et messieurs les jurés, comment j'ai fais mon compte pour me retrouver, en février 2008, et je ne l'aurai jamais imaginé, dans un magazine d'étudiants en carrières juridiques (si c'est pas la classe ça):
(Bon y'a une petite faute d'orthographe dans mon nom, mais c'est pas grave^^)
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